Pr. Frédéric Encel
06 60 61 67 67
Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI
Ministre de la Transition Energétique et du Développement Durable – Royaume du Maroc
Ambassadrice du Maroc en France
Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM)
Directeur Général d’ONEE – Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable
GCEO Nigerian National Petroleum Company (NNPC) Limited
Secrétaire permanent de l'OHADA
Ministre du Transport et de la Logistique - Royaume du Maroc
Ministre Délégué auprès du Chef du Gouvernement, chargé de l’Investissement, de la Convergence et de l’Evaluation des Politiques Publiques
Président de la CGEM - Confédération Générale des Entreprises du Maroc
Président du Groupe AlMada.
Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG)
Président de BMCE Bank of Africa
Président directeur général du Groupe Attijariwafa Bank
Directeur Général Pôle Gaz d’Akwa Group.
Président de la SOMAGEC
Président de LafargeHolcim Maroc
Président STGM Maroc
Le Maroc, invité d’honneur de cette édition anniversaire des Rencontres de Trouville, s’inscrit pleinement dans cette dynamique. Au coeur d’un continent africain en transformation, notre Royaume incarne un pont entre les régions, un acteur de stabilité et de coopération.
Le projet stratégique du Gazoduc Nigeria–Maroc, exemplaire de diplomatie énergétique, reliera 13 pays africains et portera une vision : celle d’une Afrique interconnectée, souveraine et tournée vers l’avenir.
Ces Rencontres sont l’occasion de rappeler que l’Afrique n’est pas un enjeu secondaire de la géopolitique mondiale, mais l’un de ses épicentres vitaux. Porter la voix du Maroc ici, c’est également souligner l’urgence d’une gouvernance partagée, inclusive et ambitieuse pour répondre aux défis globaux. Le Maroc, par sa constance et sa vision, continuera à agir aux côtés de ses partenaires africains et internationaux pour une paix durable et un développement solidaire.
À l’heure où le Maroc est invité d’honneur aux Rencontres internationales géopolitiques de Trouvillesur- Mer, il est crucial de souligner l’importance des infrastructures modernes et connectées pour faciliter les échanges et renforcer l’intégration régionale.
Le Maroc s’engage résolument à développer des réseaux de transport efficaces et durables, vecteurs de croissance inclusive et de cohésion territoriale. Dans un contexte géopolitique complexe, les transports constituent un levier stratégique pour rapprocher les peuples et dynamiser les économies du continent africain.
Notre ambition est de faire du Maroc une plateforme logistique et un hub de transit incontournable entre l’Afrique, l’Europe et le reste du monde.
En travaillant main dans la main avec nos partenaires africains, nous bâtissons un avenir où mobilité rime avec prospérité et innovation. Je suis convaincu que ces Rencontres renforceront notre coopération et ouvriront la voie à des projets communs ambitieux.
Karim Zidane est un expert de l'énergie et des mines qui occupe le poste de Directeur général de l'Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM). Diplômé en ingénierie pétrolière, il a une expérience approfondie dans le secteur énergétique.
Son leadership est crucial pour la gestion des ressources naturelles du Maroc et la mise en œuvre de la stratégie énergétique nationale. Il joue un rôle clé dans l'exploration et la production d'hydrocarbures, ainsi que dans le développement des énergies renouvelables au Maroc.
Son expertise technique et son engagement en faveur de la transition énergétique font de lui une figure importante dans le développement économique et énergétique du pays.
En tant que pays africain ancré dans une vision proactive de la transition, le Maroc a fait le choix de l’anticipation, de la coopération Sud-Sud et de la souveraineté énergétique.
Nos politiques ne sont pas seulement tournées vers les énergies renouvelables ; elles traduisent une lecture stratégique des rapports de force et des interdépendances. Face aux tensions mondiales, la maîtrise des flux énergétiques est une condition de stabilité, de résilience, mais aussi de prospérité partagée.
L’Afrique, longtemps perçue comme simple fournisseur de matières premières, devient actrice de son destin énergétique. Elle innove, elle s’organise, elle dialogue à l’échelle régionale et globale.
Les Rencontres de Trouville incarnent ce dialogue entre continents, entre disciplines, entre générations. Nous y apportons la voix d’un Maroc tourné vers l’avenir, partenaire fiable et force de proposition. L’énergie, sous toutes ses formes, est un langage universel. À nous de le traduire collectivement, dans l’intérêt des peuples et des générations futures.
L’Afrique n’est pas en marge : elle est au centre des dynamiques énergétiques de demain.
ABDESSAMAD KAYOUH est Ministre des Transports et de la Logistique du Royaume du Maroc. Ingénieur de formation, il a une longue expérience dans le domaine des infrastructures et du transport.
Avant sa nomination ministérielle, il a occupé des postes de direction dans plusieurs entreprises publiques marocaines liées aux infrastructures et aux transports. Son expertise technique et sa vision stratégique ont contribué à la modernisation du réseau de transport marocain.
Sous sa direction, le ministère a lancé plusieurs projets d'envergure visant à améliorer la connectivité du Maroc, tant au niveau national qu'international, notamment à travers le développement des ports, des aéroports et du réseau ferroviaire à grande vitesse. Ces initiatives s'inscrivent dans la stratégie globale du Maroc visant à renforcer sa position en tant que hub logistique entre l'Europe et l'Afrique.
André Azoulay est un homme d'affaires et diplomate marocain, actuellement conseiller spécial du Roi Mohammed VI. Il est également président de la Fondation du Dialogue des Cultures et des Civilisations de la Méditerranée. Azoulay a joué un rôle important dans les relations internationales du Maroc et est connu pour son engagement en faveur du dialogue interculturel et de la paix dans la région méditerranéenne.
Conseiller spécial du Roi Mohammed VI
Directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM)
C’est avec un immense honneur que je prends la parole aujourd’hui à l’occasion
des Rencontres Géostratégiques de Trouville, un espace d’échange de haut
niveau autour des équilibres énergétiques et géopolitiques de demain.
Je suis heureuse de pouvoir y partager une vision concrète, ambitieuse et
porteuse d’avenir : celle du Gazoduc Maroc-Nigeria, un projet panafricain
structurant qui traduit une dynamique collective et solidaire.
Le Gazoduc Maroc-Nigeria, qui reliera les ressources du Golfe de Guinée aux besoins
du Maghreb et de l’Europe, n’est pas seulement une infrastructure. C’est
un pont énergétique, politique et humain entre les nations, fondé sur la
coopération Sud-Sud, l’intégration régionale et la co-souveraineté.
Je remercie les organisateurs de cet évènement pour leur invitation, et pour
avoir fait le choix d’ouvrir le débat sur les grands corridors stratégiques
africains. Car penser la géopolitique de demain, c’est aussi penser l’Afrique
comme centre de gravité des alliances futures.
LE GAZODUC MAROC-NIGERIA : UNE
AMBITION CONTINENTALE
Le Gazoduc Maroc-Nigeria est l’un des projets
les plus stratégiques du continent africain.
Long de plus de 5600 kilomètres, il traversera
13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Nord,
connectant les producteurs d’hydrocarbures aux
marchés régionaux et internationaux. Au-delà
de l’enjeu énergétique, ce gazoduc structure
un axe de coopération continentale, avec des
retombées en matière d’emplois, de sécurité
énergétique et de croissance partagée.
Il permettra aux pays traversés de renforcer
leur accès à l’énergie, d’industrialiser leurs
économies et de réduire leur dépendance au
bois et au charbon.
Le projet incarne la vision Sud-Sud prônée par
le Maroc, avec une gouvernance partagée, des
études d’impact sérieuses et un engagement
en faveur du développement local. Il renforcera
l’intégration des marchés régionaux, tout en
ouvrant une route énergétique vers l’Europe, en
passant par le Maroc.
Dans un monde marqué par la volatilité des flux
énergétiques, il constitue un levier de stabilité, de
solidarité et de souveraineté pour l’Afrique..en
compétence locale, de favoriser l’investissement
productif et d’encourager la transformation sur
le continent. C’est ainsi que se construit une
souveraineté énergétique partagée.
UN CORRIDOR ÉNERGÉTIQUE ET
GÉOPOLITIQUE AU COEUR DE
L’AFRIQUE
Le Gazoduc Maroc-Nigeria traverse des pays
aux réalités diverses : côtiers et enclavés,
producteurs et importateurs, francophones et
anglophones.
Mais il les relie autour d’une même ambition
continentale : celle d’une Afrique interconnectée,
GCEO Nigerian National Petroleum Company (NNPC) Limited
Bashir Bayo Ojulari est un ingénieur nigérian expert en ingénierie pétrolière, de procédés et de production. Il vient de prendre la direction de la Nigerian National Petroleum Company en suite de Meye Kolo Kyari.
À l’occasion des Rencontres internationales géopolitiquesde Trouville-sur-Mer – Septembre 2025 : c’est avec un immense honneur que je m’exprime dans le cadre de ce rendez-vous de haut niveau, à un moment où les enjeux énergétiques deviennent des leviers de coopération, de stabilité et de croissance pour notre continent.
UN PARTENARIAT STRATÉGIQUE AVEC L’ONHYM ET LE ROYAUME DU MAROC
Le projet du Gazoduc Nigeria–Maroc, développé conjointement avec l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) sous l’impulsion de Madame Amina Benkhadra, est un programme d’intégration géostratégique exceptionnel, qui reliera 13 pays africains sur plus de 5 600 km.
UNE AMBITION POUR TOUTE L’AFRIQUE
Ce gazoduc incarne une vision partagée de développement, de sécurité énergétique, et de croissance inclusive. Il contribue à renforcer l’autonomie énergétique de l’Afrique de l’Ouest, tout en ouvrant une voie directe vers l’Europe.
DES PARTENAIRES DE CONFIANCE, UNE DYNAMIQUE CONTINENTALE
Nous remercions nos partenaires techniques comme Worley/Intecsea pour leur expertise sur les études FEED, ainsi que les institutions financières telles que la Banque Islamique de Développement et le Fonds OPEP, qui soutiennent avec conviction ce projet structurant.
UNE OCCASION UNIQUE DE DIALOGUE
La participation du Maroc en tant qu’invité d’honneur est une opportunité formidable pour présenter à la presse française et aux partenaires européens l’importance de ce projet. C’est aussi un signal fort en faveur d’une Afrique coopérative, unie et tournée vers l’avenir.
Secrétaire permanent de l'OHADA
Le nouveau Secrétaire permanent de l'Organisation pour l'harmonisation du droit des affaires en Afrique (OHADA) a été installé lundi dans ses nouvelles fonctions à Yaoundé. Le professeur agrégé des facultés de Droit, maître de conférences de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, MAYATTA NDIAYE MBAYE, était jusqu'à sa nomination Directeur général de l'Ecole régionale supérieure de la magistrature (ERSUMA) basée au Bénin, depuis mars 2017. Pr Mayatta Mbaye est crédité d'un bon bilan à la tête de l'ERSUMA au vu du nombre d'initiatives qu'il avait prises, notamment les formations cataloguées, le master de l'OHADA, les matinées de l'ERSUMA. Le nouveau Secrétaire permanent de l'OHADA a été désigné par le Conseil des ministres lors des travaux de sa 55e session tenue à Kinshasa les 29 et 30 août 2023. Le professeur Emmanuel Sibidi Darankoum, Secrétaire permanent sortant, ainsi que diverses autorités administratives, judiciaires et des représentants des partenaires techniques et financiers ont participé à cette cérémonie présidée par Momo Jean de Dieu, ministre délégué auprès du ministre d'Etat, ministre de la Justice, Garde des sceaux de la République du Cameroun. Il est attendu du nouveau Secrétaire permanent, la plus stricte orthodoxie dans la gestion financière de l'OHADA, la reconquête de la confiance des partenaires techniques et financiers, l'assainissement du climat social et la recherche de solutions pérennes aux difficultés de financement de l'organisation.